Tuesday, February 28, 2012

Pazar, Büyükada & Meyhane

Beşiktaş Pazar
Samedi dernier, je suis allé au Pazar de Beşiktaş. L'expérience était différente plus agréable de celui de Taksim. Premièrement, la configuration n'était pas pareil. Le bazar précédent était une rue étroite qui semblait sans fin, coudes à coudes avec les autres passants, donc fatiguant. Celui-ci est plutôt une grande place dont tu peux bien apercevoir à première vue les limites, plus d'espace pour circuler et les différents kiosques étaient bien répartie. Ainsi, les stands de légumes et fruits étaient généralement ensemble, tandis que vêtements, bijoux, stands de restauration étaient à l'étage supérieur. Le tout sous une immense tente. Bien qu'il y a toujours beaucoup de monde, les gens de Beşiktaş sont différent de ceux de Taksim, l'ambiance est moins stressante. Ce qui n'empêche pas que pour une première visite, ça prend bien du temps. Je m'y suis donc promené durant environs 2 heures pour découvrir l'espace et les différents kiosques. Absolument tout n'est vraiment pas chère. Lors de ma visite, j'ai pris une pause pour manger un Gözleme à table. Je n'ai fait qu'observer, j'ai plus ou moins achetés des trucs, mis à part le sac énorme d'épinards suite à un malentendu avec le marchand. Ce n'est pas bien grave, puisque c'est très cheap. Il me faut seulement un peu plus d'imagination pour divers recettes d'épinard cette semaine.

Büyükada
Le dimanche, je suis retourné à mon grand bonheur sur l'île de Büyükada rencontrer Richard. Ce fût une après-midi très remplie. Nous avons beaucoup travaillé sur la kavala. À ma surprise, je suis parvenue à jouer plus aisément, j'avais pratiqué régulièrement au courant de la semaine et être en présence de quelqu'un qui le joue bien facilite à trouver le bon son. Bref, un sorte de débloquage s'est produit et j'ai appris deux nouveaux halay: "Newrose" (prononcer "nevrosé", oui, oui je sais) un halay kurde joué pour le nouvel an et "Aravot luso" un joli halay arménien en 5/8. Deux pièces simples, mais avec de très belles mélodies et ornementations bien placés. Pour varier le répertoire, il m'a ensuite appris une composition aux influences "balkan/turque" de Brad Shepik, un guitariste américain. L'originalité de la pièce est dût à sa complexité rythmique. Elle est joué en 19/8. Lorsqu'on décortique c'est en fait 7/8 (3+2+2)+ 7/8(...)+5/8(3+2). J'ai saisi sans problème le rythme bien qu'il m'a fallut prendre un peu de temps seule pour comprendre le rythme versus la mélodie. Une autre pièce très plaisante à jouer.

Lundi, j'ai rencontré pour une seconde fois Naime sur taksim en compagnie de ses amis croates qui sont en ville pour quelque jours. Se promener avec une turque donne un regard différent sur les choses. Elle s'est improvisé comme guide touristique pour nous montrer différentes places et expliquer leur histoires. Nous avons aboutie dans un Meyhane historique pour vivre une véritable expérience à la turque. Rapidement, une Meyhane est un restaurant traditionnel où l'on va généralement en groupe, on y sert plusieurs mezzes qu'on partage tout en buvant du raki, c'est un repas qui peut être très long et est presque toujours accompagné de musiciens lives. Ainsi nous avons eu le droit à de la musique classique turque, les musiciens ont joué un court set et ont ensuite joué pour les clients de table à table incluant la notre, impressionnant. Pendant ce temps, les croates racontaient leurs expériences loufoques dans le grand Bazar où il faut absolument marchander pour ne pas se faire avoir. S'était surprenant d'entendre les astuces des marchands et m'a convaincue que je n'irais pas seule là bas. Ah oui, et nous étions dans ce Meyhane historique où Atatürk prenait son verre à la même table. Au dessus de la table en question, il y a une horloge à 9h55, l'heure de sa mort.
Adalar

Enfin, j'ai eu ma première leçon sur les makams avec Serhan Erkol qui se résume à tout simplement incroyable. Il y a tant à dire que je n'ose pas le partager dans ce même message pour éviter des longueurs. Alors pour les intérressés, allez voir mon autre article "brève introduction des makams".






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Büyükada
Last Saturday, i went to the Pazar of Beşiktaş. This was a different and more pleasant experience thant the one at Taksim. At firts, the set-up was not the same. The other bazaar was no-end tight street, shoulder to shoulder with other pedestrians, so exhausting. This one was a big place that you can see well the limits at the first view, more space for circulate and different stands well placed. Then, fruits and vegetables stands were generally together and clothes, jewerly and restaurant was on the 2nd floor. All that, was under a huge tent. Even if there also a big crowd, the people from Beşiıktaş are different from taksim, the vibe was a bit less stressful. This doesn’t prevent a exhausting first visit anyway, i take times to see all the place. So i walked for about 2 hours around the stands. Absolutely everything is cheap. During my visit, i took a break for eating a gözleme at a table. I just observe, i didn’t really buy something, except the big bag of spinach after a misunderstanding with the merchant. It is not very serious, because it was still very cheap. I should only use a bit more my imagination for various spinach recipes for this week.

Sunday, i came back to my great happiness on Büyükada island meet Richard. It was an afternoon full of music. We worked a lot with the kavala. To my surprise, i was able to play more easily, i praticed regularly during the week and being around someone who playing well this instrument helped me to find the good sound. I learned new halays: “Newrose” (pronounce “nevrose”) a Kurdish halay played for the new year and “Aravot luso” a nice armenian 5/8 piece. Two simple pieces with beautiful melodies and well placed ornamentations. Then, i learned on the saxophone a composition influenced by “Balkan/turkish” music by Brad Shepik, a American guitarist. This piece is special by its complex rhythm.  It is play in 19/8. In fact this is 7/8(3+2+2)+7/8(...)+5/8. I get the rhythm without problem, it just took me some time alone for understand this rhythm versus the melody. Another very pleasant piece to play.

Adalar
Monday i met for the second time Naime on Taksim with her Croats friends who were in the city for a few days. Walking with a Turkish give a different perspective of the things we see around.  She improvised herself as a tourist guide to show us somes different place and explain a bit about it’s history. We ended to a historic Meyhane to live a real turkish experience. Shortly, Meyhane is a traditional restaurant where we usually go by group, we served many mezzes and sharing everything while drinking raki, it’s a long feast and mostly accompanied by live music. We had a great classical turkish music ambiance, the musicians played one set and were playing for the customers at each table include us, impressive. Meanwhile, the Croats told their crazy experience in the big bazaar where you must bargain with the merchant for not be fooled.  It was amazing to heard the different tricks merchants use and convince me to not going there alone. Oh, and we were in this historic Meyhane where Atatürk was drinking a glass of raki each week at the same table. Over this table today, there a clock at 9h55, hour of his dead.

Finally i had my first lesson about makams with Serhan Erkol. It was simply amazing. There so much to say that i don’t want to make this message to long. So for those who are interest, go see my other article “brief introduction of the makams”.



Brève introduction makams/ Brief introduction of makams

.Richard m'avais prévenu que lorsque j'irais voir Serhan, il aura beaucoup à parler et qu'il serait souhaitable d'enregistrer le cour. Il n'avais pas tord. Toutefois à mon regret, j'ai oublié mon enregistreuse. Mais heureusement, j'ai bonne mémoire bien que ça demande de l'énergie. Alors la prochaine fois, je n'oublierais pas puisque aussitôt que l'on parle des makams, c'est complexe. Voici le résumé de ma première leçon et les nombreux points que j'ai retenu:

J'ai résumé du mieux que j'ai pu. Certaines interprétations peuvent être légèrement erroné lors de la formulation de l'idée.

  • Tout d'abord Serhan s'est présenté. Il m'a raconté son backround musicale et dans quel contexte il est entré dans les makams. Il a commencé à apprendre les makams lors de son séjour à Boston dans un élan de nostalgie d'Istanbul. Ainsi, il a commencé de manière autodidacte le ney pour ensuite suivre des leçons avec de grands maîtres de cet instrument. Au cours des dernières années, il est parvenu à adapter différents makams sur le saxophone.
  • Meşk: méthode d'enseignement dans la musique classique turque. Peut être définie comme relation entre l'élève(s) et son maître. La meilleur façon d'apprendre les makams est par le biais d'un maître. L'échange entre ces deux individus est spirituel et intellectuel plutôt que technique. Extrait du livre de makams (traduit de l'anglais): "Le maître va principalement enseigner à l'élève la finesse, lois et philosophie de l'art, et en même temps, s'efforce d'inculquer une haute considération morale et un esprit scientifique". Ainsi, ils peuvent passer du temps à la conversation, boivent du thé et font même parfois des tâches quotidiennes ensemble tel qu'arroser les fleurs. Il n'est pas rare que certains ne touchent pas à leur instrument au début.
  • Pour comprendre l'univers des makams, il faut oublier toutes notions occidentales.
  • Rast est normalement le premier makam appris. Aussitôt que l'on comprend le principe de ce makam, l'apprentissage des autres se fait plus facilement. Un peu comme la gamme de Do dans le système occidental. Serhan a passé 3 mois sur la makam Rast.
  • Dans le système occidental, l'interval dans une seconde est de 3 notes. Dans la musique turque, il y a 9 notes.
  • Chacune des notes a son nom, sa personnalité et son intention. Selon le contexte dans la phrase mélodique, l'intention peut changer...
  • "Behavior": Est la progression mélodique du makam. Le "Behavior" est le même dans le taksim et la pièce qui suit.
  • Deux makams peuvent avoir les même notes sans être la même gamme dépendament de leur progression mélodique, de la note sur laquelle l'accent est mis.
  • Il y a des ornementations spécifique avec des intentions différentes selon le makam.
Pour apprendre à me connaître, Serhan m'a demandé de joué quelques pièces. Lorsque j'ai joué le halay Anatolien avec le koma que Richard m'a appris, il a fait une remarque intérressante:
Lors de la période de l'empire ottoman, les musiciens de la cour on étudié et analysé les musique folklorique tels que les halay pour complètement les rejeter par la suite après avoir crée des interprétations plus spirituelle et intellectuelle.

J'ai précédemment utilisé la métaphore de mon livre, pour expliquer les koma comme des épices. Serhan a utilisé la métaphore de l'océan pour décrire la grande diversité des makams. Au début de la leçon, c'est comme si il me parlait d'un océan que je n'ai jamais vu, même si il me décrit les infimes détails. Vers la fin de la leçon, après avoir joué quelques makams en taksim (Rast, Saba, Uşşak, Mahur, Hüseyni et Hicaz) c'est comme si il m'avait amené au bord de cet océan et que je pouvais sentir la vibe, l'odeur, l'atmosphère. Pour l'instant je suis seulement au bord et n'ose me baigner, j'ai peut-être trempé un petit orteil.

Bref, au cours de prochaines semaines, Serhan va m'apprendre les principaux makams. Fidèle à la technique Meşk, nous allons discuter, analyser et écouter différents makams afin de me familiariser avec ces nouvelles épices avant de bien les utiliser.

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Richard warned me that when i will see Serhan he will talk a lot and it will be wise to record the lesson. He was right. However, i forgot my recorder, but fortunately i have a good memory even if this ask a lot of energy. So next time, i will not forget because once we talk about makams, it’s complex. Here is a summary of my first lesson and different aspect that i retained:

I resume as best as i could. Some aspect could be lightly inexact when i tried to formulate my idea.

  • At first, Serhan present himself. He told me is musical backround and in which context he begin to involve into makams. He begin to learn makam during his time in Boston in a moment of nostalgia of Istanbul. Then, he begin autodidact ney and took after lessons with great masters of this instrument. During the last years, he adapted different makams on the saxophone.
  • Meşk: Studying method in turkish classical music. It could be defined as “ master-student relationship” . The best way to learn makams is with a master. The sharing between those two persons is more spiritual and intellectual than technical. Preview from makam book “The master is primarily concerned with teaching the student the finesse, rules and philosophy of the art, and at the same time, strives to instill high morals and a scholarly mind”. So they could spend times to conversations, drinking tea and even sometimes doing some daily tasks together as water the flowers. This is not rare that the student don’t touch at all their instrument at the beginning.
  • For understanding well the makams universe, we should forget the occidental notions.
  •  Rast is usually the first makam learned. Once we understood the principle of this makam, the learning of the others will be more easy. A little bit like the C scale in occidental system. Serhan spent 3 months with rast makam.
  • In occidental system, there 3 notes in a second. In turkish music, there 9 notes.
  • Each note have its own name, personality and purpose. Depending of the context in the melodic sentence, the purpose could change...
  • Behavior is the melodic progression of the makam. The behaviour is the same in a taksim and the piece followed.
  • Two makams can have the same notes without be the same. It depend of their melodic progression and the emphasis note(s).
  • There specific ornementations with different intention according to the makam.


For knowing me better, Serhan asked me to play somes pieces. When i played the Anatolian halay with the koma i learned from Richard, he did a interesting comment.

During the ottoman empire time, the musician of the court musicians studied and analysed folk music like the halays for set aside after they create a more spiritual and intellectual interpretation.

Previously, i used the metaphor of the makam book to explain koma as spices. Serhan used the metaphor of the ocean for describe the makams. At the beginning, it was like he talk about an ocean i never saw, even if describe littles details. At the end of the lesson, after he played some taksim makams (Rast, Saba, Uşşak, Mahur, Hüseyni and Hicaz) it was like he led me to this ocean and i can feel the vibe, smell, atmosphere. For now, i only at the border and don’t want to swim yet, maybe i dipped a little toe.

So, in the next weeks, Serhan will teach me the main makams. As the Mesk method, we will discuss , analyse and listening different makams for get familiar with those spices before using them.


Saturday, February 25, 2012

Vie quotidienne/ Everyday life


Fontaine Parc Yıldız/ Fountain Yıldız Park
Une journée quotidienne à Istanbul se résume ainsi; pratique musique durant la journée, promenade en après-midi et voir un spectacle le soir. Écrire un blog, ça prend du temps et aussi de l'inspiration. Cette semaine, une routine commence un peu à s'installer. Comme voyageuse, c'est ce que j'aime le plus, puisque avoir une routine dans un autre pays est selon moi la meilleure façon de sentir la culture et un grande expérience pour soi. Ce qui n'empêche pas bien de "visiter". À ma manière, c'est plutôt prendre marcher dans des rues ou aller vers des espaces inconnus et se laisser enivrer de cette nouvelle vibe. J'aime revenir aussi dans des endroits que j'ai le plaisir de reconnaître. S'était ainsi pour le parc Yıldız qui demeure une excellente escapade s'isoler un peu de l'animation urbaine.


La musique prend de plus en plus de place dans mon quotidien d'Istanbul.  Je vais bientôt prendre des cours avec un autre professeur en plus de Richard ce qui va m'amener sans doutes à pratiquer plus dans mon appart. Outre le jam à la Koopérative auquel je continue de faire mon tour, je découvre aussi de nouvelles places pour voir des spectacles tel que l'Araf et le restaurant Feraye. (je vais en parler plus tard)

Un grand évènement qui brise la routine des Stambouliotes est de toute évidence le football (soccer). Une véritable passion pour tous. Une des équipes s'appelle Beşiktaş qui s'adonne être aussi le nom de mon quartier... Lorsqu'il y a une partie à l'immense stade Atatürk, c'est la folie totale partout. Je l'ai constaté à mes dépends hier soir. À moins de rester chez soi, il n'est pas difficile de comprendre quand il y a une partie, j'ai remarqué beaucoup de partisans qui portaient des foulards et chandails noir et blanc durant la journée, j'ai rapidement compris. Le soir même, les rues de Beşiktaş étaient bondés, les terasses des restaurants sont pleins. Principalement masculin évidament, ils chantent et dansent en rond. J'ai même entendu un darbouka et une gaida quelque part. C'est quelque chose.


Parc Yıldız/ Yıldız Park
Le même soir, j'avais rendez-vous avec Naime, une sympathique demoiselle turque. Il y a deux semaines, nous nous sommes simplement croisés dans la rue lorsqu'elle m'a donné un petit coup de main avec le feu de circulation pour les piétonniers. Voyant que je ne parle pas la langue, elle m'a demandé d'où je venais et la conversation s'est naturellement entamée. Nous, nous sommes échangé nos contacts et je l'ai rencontré hier pour une soirée agréable. Nous nous sommes éloignés de la folle foule et nous sommes allés dans un restaurant à l'ambiance tranquille spécialisé dans les desserts. Elle adore tous les desserts, j'ai goûté son gâteau au chocolat et il était ridiculement trop bon pour ne pas dire le meilleur... De mon côté j'ai mangé un délicieux plats de Köfte. Les turques savent vraiment cuisiner. Nous avons ensuite été prendre un thé dans un café et discuter. Il est toujours intérressant de parler de musique turque avec une turque. Il y a un point de vue plus personnelle. Ainsi, quand je lui ai dit que j'apprenais la kavala et que je pratiquais une halay anatolienne, elle savait de quoi je parlais et était tout simplement ravie.

Petites anecdotes: Lorsque je suis venue ici, je m'attendais à me faire draguer à tout moment. Après deux semaines, j'ai constaté que ce n'est pas tout à fait le cas. Il y a des nuances. Toutefois, l'autre soir à la Koopérative, un jeune homme un peu éméché me fixait pendant une partie de la soirée, ce qui crée un certain sentiment de malaise. Mais heureusement, j'ai eu la généreuse aide de Miguel, ami espagnol de la place qui lui a simplement dit que j'étais sa copine "Benim manita". Il est tout de suite partie et j'ai grandement remercié Miguel, ce drôle de bon gars que tout le monde apprécie.

Hier soir, je suis revenue à la place, et je me suis assise à une table multi-internationale; un espagnol, une grecque, une croate, un serbe, une turque américaine et moi-même Canada, 6 pays, 3 continents. Les conversations étaient en anglais et l'on parlait des différences de culture et de langue. Tous ont séjourné dans un autre pays. Le tout avec pour musique de fond, un groupe de musique rembetiko. Un petit tour du monde dans une seule place.
Parc Yıldız /Yıldız Park
                                     
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My everyday life in Istanbul is resume like this; praticing music during the day, walks and discover during the afternoon and enjoying a show during the evening.Writing a blog, it take times and also inspiration. This week, a routine begin to take place. As a traveller, what i like the most is having a kind of routine in an other country.  In my opinion, this is the best way to feel the culture and living a great experience for ourself.  This doesn’t stop to “visit”. In my way, i prefer to take a walks in the streets or going in places i never went before and feeling this new vibe. I also like to come back to places i already went and having the pleasure to recognize them. It was like that when i went to Yıldız Park, an excellent place for escape from the animation of the city. 
Parc Yıldız /Yıldız Park

The music take more and more place in my Istanbul life. I will take this week my first lesson with an other saxophonist in addition to Richard. Then, i will certainly practice more in the apartment. Beside the Jam at Kooperative where i continue to go, i also discover new places for seing show as l’Araf and Feraye restaurant. (i will talk about later)

A big event that broke the routine of the Istanbuls residents is without doubt football. A real passion for all. One of the teams called Beşiktaş which is also the name of my neighbourhood... When there a game in the huge Atatürk stadium, this is crazy everywhere. Unless staying at home, it is not complicated to understand when there will be a game, i saw lots of supporters wearing black and white scarf a nd shirt during the day. The same evening, Beşiktaş streets, restaurants and terraces are crowded. Mostly masculine, they all sing and dancing in circles. I even heard a darbouka and a gaida somewhere. This is something.

Vue du Park Yıldız/Park Yıldız view

The same evening, i had a meeting with Naime, a sympathic turkish lady. We met two weeks ago, when she help me with the traffic light for pedestrians. Guessing that i wasn’t speak turkish, she asked me where i came from and the conversation naturally started. We exchanged our contacts and i met her for a nice evening. We moved away from the crazy crowded and went to a calm restaurant specialized in desserts. She like every kind of desset, i tasted her chocolate cake and it was absurdly so good for not saying the best... I ordered a köfte plate which was also delicious. The Turkishs really know how to cook. We went after for a tea in a coffee and discussing. It is always interesting to talk about turkish music with a Turkish. There a kind of personnal point of view. Then, when i told her that i was actually learning the kavala and i was practicing an Anatolian halay, she knew what i was talking about and was simply delighted.

Little anecdote: When i came here, i expecting some flirting anytimes. After two weeks, i found out that it is not really the case. There nuances. However, the other night at Kooperative, a man was intensively starring at me which create a certain discomfort feeling. Fortunately, i had the generous help of Miguel a spain friend from the place who simply said to him that i was his girlfriend. “Benim manita”. He instantly go away and i greatly thanks Miguel, this funny guy that everybody like. 

Yesterday night, i came back to Kooperative and i was sit to a multi-international table; a Spanish, a Greek, a Croatian, a Serbian, a American/Turkish and Canada as myself. 6 countries, 3 continents. The conversation was in English and we were talking about different culture and different language. The all stayed in another country. All that with rembetiko live background music. A small world tour in one place.




Wednesday, February 22, 2012

Pazar & Çesni

Sur le bâteau vers Kadiköy/On the boat to Kadiköy
Je suis allé dans un "pazar" (bazar)  qui a lieu chaque dimanche dans les environs de taskim. C'est Eva, la demoiselle grecque que j'ai rencontré à la Koopérative qui jouait le santur qui m'y a invité. J'ai découvert mon premier vrai bazar, balagane et organisé à la fois. Les marchands crient le prix de leurs produits chacun à leur manière rythmique et mélodique, avec la langue turque ça crée un effet spécial, je trouve ça fascinant.
 Dans un bazar pendant un dimanche ensoleillé, il y évidament a beaucoup de monde et on avance lentement dans une rue sans fins abrités sous de vielles toiles, bondés de produits en vrac, vêtements, bijoux et autres produits tous bon marché. Loin d'être touristique, ce bazar est plutôt pour les gens et famille du quartier, ce qui crée cette ambiance typique. N'y étant pas habitué, l'escapade m'a bien fatigué.
Au retour, nous avons achetés des poissons (qui sont toujours vendus en entiers) pour les manger chez Eva. Elle les a bien cuisiné à perfection, j'ai ainsi mangé mon premier poisson en entier qui était délicieux accompagné du traditionnel çay turc.

Sur le bâteau vers Kadiköy/On the boat to Kadiköy
Nous sommes ensuite allé chez des amis musiciens grecs à elle qui étaient par hasard les même musiciens que j'ai vu au Klemuri pour la soirée rembetiko. Petite soirée sympathique à écouter Ivo Papasov, discuter passionnément de musique et du culture tout en buvant du raki et mangeant des petits poissons entiers frits. Le raki est une boisson d'alcool anisé qui est l'arak en arabe, l'ouzo en grèce et le pastis en france. Les grecs m'ont offert des petits poissons frits pour les amenés chez moi, à mon bonheur.


Lendemain, j'ai pris de nouveau le bâteau sous un magnifique soleil sur le Bosphore afin de me rendre à Kadiköy pour ma nouvelle leçon avec Richard. Cette fois, nous avons plus travaillé sur la kavala. Après une semaine à m'appliquer pour sortir les notes de l'instrument, j'ai appris ma première pièce, une halay anatolienne avec une mélodie simple et belle. Ensuite j'ai appris une halay arménienne, pour l'adapter au saxophone j'utilise ce qu'on appelle un "koma", une note qui n'existe pas dans le système occidentale et utilisé dans la musique classique turque. Dans ce cas ci, c'est une note qui se situe entre le La et le Lab (en concert) de mon saxophone. Je dois dire que l'effet d'une telle note est immédiate sur l'esprit, ça crée quelque chose qui prend de l'intérieur. D'ailleurs, j'aimerais partager un extrait du livre de makams que je me suis procuré ici. Selon moi, c'est un passage significatif qui décrit le mieux le rôle des komas et l'effet qu'elles engendrent (traduction de l'anglais):



Oiseau près de la rive de Kadiköy/Birds near Kadiköy side
Saveur (çesni): Le mot çesni peut dire goût, saveur, épice; et en général, une mixture de traits qui aide à sortir quelque chose de différent. Comme utilisé dans la musique Turque, le mot réfère au fait que chaque "çesni" a son propre caractère au terme de l'effet qu'il crée lorsqu'il est joué. Pour mieux expliquer ce concept avec une métaphore, on peut le comparer à une épice. Chaque épices à son propre goût, odeur, couleur, texture et utilisation. Ce n'est pas impossible de garder une épice en mémoire sans l'avoir goûté ou sentie l'odeur en premier. Aussitôt qu'on devient familier avec un épice, on se rappelle sa saveur et l'utilise au besoin, décider si oui ou non elle est approprié au repas à portée de main. Dans la musique Turque, le concept de "çesni" est utilisé d'une manière très similaire. L'élève doit étudier l'effet de chaque "saveur" dans le but d'apprendre à reconnaître quand il se produit. Apprendre le çesni avec précision va considérablement rendre plus facile d'apprendre que les makams sont formés par leur saveurs conbinés. Ça va amener à faciliter la performance et un plus grande liberté lorsque l'on bouge autour des notes durant l'improvisation. à la place de faire des calculs mathématique lorsqu'on transpose, on joue librement la "saveur" désiré dans la tonalité désirée.
Lycée Français St-Joseph/French college St-Joseph

Comme vous pouvez constater, c'est un art d'une grande rigueur, de perfection, mais aussi spirituelle, et d'une grande sensibilité axé sur l'importance que chaque notes génère des émotions différentes. Le "koma" utilisé dans la pièce arménienne que je viens d'apprendre fait cet effet. Techniquement pour le créer, soit je détend mes lèvres pour changer le "pitch" de la note où j'utilise un doigté spécial. Dans ce cas-ci, j'utilise un doigté particulier jamais utilisé dans la musique occidentale.

J'ai adoré l'effet que ça crée. C'est quelque chose de nouveau pour l'oreille et pour le jeu. Richard m'a permis d'y toucher un peu par le biais de cette pièce. Pour en apprendre davantage, ça sera avec  un autre saxophoniste d'origine turc qui s'y est perfectionné que je devrais voir bientôt. J'ai très hâte maintenant.


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Oiseau près de la rive de Kadiköy/Birs near Kadiköy side
I went to a “Pazar” (Bazaar) which take place each Sunday near taksim. This is Eva, the greek girl that i met at the Kooperative who was playing the santur who invited me. I found out my first real Bazar, balagane(mess) and organized at once. The merchant shout the price of their products each in their own rhythmic and melodic way, with the turkish language it create a special effect, i find it fascinating. In a bazaar during a sunny Sunday, there of course lot of people who moving slowly on an endless street sheltered with old canvas and stands full of food, clothes, jewels and others cheap products.   Far from tourist, this bazaar is rather for the family of the neigborhood which create a typical atmosphere. Being not used to it, the walks tired me.

On the return, we bought two fishs for eating them at her place. She cooked them to perfection, then i ate my first full fish which was delicious with the traditional turkish çay. After we went at the home of Greeks friends to her who were by circumstances the sames musicans that i saw at Klemuri for the rembetiko evening. A nice evening of listening to Ivo Papasov, discussing about music and culture, drinking raki et eat little fries fishs. Raki is an anise alcool drink similar to arak for the arabs, ouzo in Greece and pastis in France. The Greeks offered me some fries fish as a take out, to my joy.

Lycée Français St-Joseph/St-Joseph French college
The day after, i took once again the boat under a beautiful sun on the Bosphore to Kadiköy for my new lesson with Richard. This time, we worked a bit more on the kavala. After a week to apply myself to get some nice notes with the instrument, i learned my first piece, an Anatolian halay with a simple and nice melody. After i learned an Armenian halay, for adapt it to the saxophone, we use what we called a “koma”, a note who doesn’t exist in the occidental system and use in turkish classical music. In this case, this is a note between an A and Ab (in concert) of my saxophone. I should say, once i played the note, that immediately create effect on my spirit, it creates something that took you inside. By the way, i would like to share a part of the excellent makams book i bought here. In my opinion, this is the most significative part that describe the best the role of the “komas” and the effect it create:

Flavor (Çesni): The word çesni can mean taste, flavor, spice; and in general, a mixture of features that help to set something apart. As used in Turkish music, the word refers to the fact that every "çesni" has it own character in terms of the effects it create when played. To better explain this concept with a metaphor, we can compare it to a spice. Every spice has its own taste, smell, color, texture and use. It is not possible to keep a spice in memory without tasting and smelling it first. Once we become familiar with a sprice, we remember its flavor and use it when required, deciding whether or not it is appropriate to the dish at hand. In Turkish music, the concept of "çesni" is used in a very similar way. The student should study the effect of each "flavor" in order to learn to recognize it when it occurs. Learning the çesni accurately will make it considerably easier to learn the makams that are formed by their combined flavors. Thus will lead to ease of performance and freater freedom when moving aroundd the notes during improvisation. Instead of making mathematical calculations when transposing, one will freely play the desired "flavor" from the desired pitch.

Aya Sophia & mosquée bleu/ Aya Sophie & blue mosquee

As you can see, this is an art of an extreme rigor, perfection but also spiritual and a great sensibility focused on the importance that each notes creates different feelings. The “koma” used in the Armenian piece i just learned do this effect. Technically for creating this new note, i relax my lips for changing the pitch of the note or i use a special fingering. In this case, i use the special fingering never used in occidental music. I loved the effect. It is something new for the ear and the playing. Richard introduce it a little by this piece. For leaning more, that will be the other Turkish saxophonist who improve it that i should see soon. I’m now very excited.


   

Monday, February 20, 2012

Dolmabahçe

Quelques photos prise autour du palais de Dolmabahçe, résidence des six derniers sultans et de Kemal Atatütk dont j'ai vu la chambre où il a décédé. Un palais définitivement européen avec légères influences ottomanes. Les salles sont immenses et somptueusement meublés. Il était interdit de prendre des photos à l'intérieur. 
J'ai particulièrement apprécié l'architecture extérieure, les chambres des sultans et celle de la mère du sultan, le pavillon de crystal et le hammam. La salle de cérémonie était à couper le souffle.
J'y suis allé avec ma coloc allemande, c'est la première fois que je visite un palais et je dois dire que ça donne étourdie de voir tant de splendeur.

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A few pictures took around Dolmabahçe Palace, residence of the last six sultans and Kemal Atatürk which i see his room where he died. The palace is definitly an european style with a light influence of ottoman. The rooms are very big and sumptuously furnished. It was prohibited to take pictures inside.
I particulary liked the exterior architecture, sultans rooms, mother sultan room, crystal pavillon and the hammam. Ceremony room was breathtaking.
I went with my German roomates, it is the first that i visited a palace and i must say that give some giddiness to see so much magnificience.


 







 
 
 
 
 



Sunday, February 19, 2012

Un peu plus de musique/ A bit more of music

La semaine a été musicalement agréable. En premier lieu, mon cours avec Richard, une fois de plus au joli lycée français à Kadiköy, a bien été. Après avoir joué ensemble les deux versions de Krivo Sadovsko horo que j'ai travaillé ces derniers jours, il m'a appris une nouvelle pièce bulgare en 6/8 popularisé par le célèbre clarinettiste virtuose Ivo Papasov idéale pour danser. Un tube ou un hit que ce musicien jouait surtout à ses débuts. Elle est bien spéciale puisqu'à la première écoute, la pièce est virtuose et pleine de dextérité tandis que lorsqu'on la joue sur le saxophone elle se révèle presque simple à jouer. Richard m'a grandement encouragé à jouer davantage la kavala et de donner un bon coup de pratique. Depuis, à la place de jouer seulement comme ça ici et là, je calcule aussi le temps pour que j'ai pratiqué au moins une heure par jour. Ainsi, je fais quatre segments de 15min répartie dans la journée, une méthode qui fonctionne et qui motive. Et ce, tout en apprenant ma nouvelle pièce jusqu'à notre prochaine rencontre.
Système 24 notes musique turque classique
/24 notes system classical turkish music.

D'ailleurs, dans quelques jours je devrais avoir un autre professeur en plus de Richard. Celui-ci m'a donné le contact d'un excellent saxophoniste jazz turc qui a beaucoup travaillé sur les makams durant les dernières années. Je l'ai contacté et il a accepté de me donner des leçons aussi, en plus il habite à Beşiktaş.

Les makams sont des gammes orientales utilisées dans la musique classique turque et sont d'une extrême complexité avec des notes qui n'existent pas dans le système occidentale. Pour dire simplement, c'est ce qu'on appelle des 1/4 de tons, mais c'est beaucoup plus complexe que cela. C'est un système d'environs 24 notes qui est enseigné dans les conservatoires et écoles de musique turque. Je ne me risquerai pas d'expliquer plus profondément du peu que je connais des makams, de risque de vous induire en erreurs.

Je sais vaguement ce que c'est, sans pouvoir mettre de mots dessus. C'est un art d'un infime délicatesse. Mon intérêt à apprendre ne serais-ce que les bases des makams est de développer cette forme d'interprétation raffinée afin de perfectionner mes improvisations dans la musique des balkans. Tel que dit dans le premier article de mon blog, la musique classique turque a été une grande influence pour la musique des balkans durant la période de l'empire ottoman...

Quartier de Galata/Galata neighborhood
Après ma leçon à Kadiköy, je suis retourné sur Istiklal caddesi faire un tour à la koopérative au jam qui a lieu chaque mercredi auquel j'avais également été la semaine passé. Une fois de plus, j'y ai rencontré des musiciens interressants, passé ma soirée au bar à discuter avec le sympathique propriétaire de la place. Après insistations, j'ai participé le temps de 3 ou 4 chansons au jam sur la scène devant une place pleine. Durant 3 ou 4 chansons, j'ai joué quelque pièces de mon répertoire balkans accompagné par les autres musiciens, le public a apprécié et applaudie. C'est toujours agréable de se sentir un peu comme bonne musicienne.

Le lendemain, après avoir pratiqué le saxophone et la kavala, j'ai marché sur la rue Istiklal jusqu'au bout afin d'aller m'aventurer dans le quartier de Galata. Un coin je dois dire, où je me sentais inconfortable de me promener seule, sans expliquer pourquoi. Le quartier doit son nom a sa tour citadelle historique bâtie en 1348. Impressionnante pour son âge, c'est l'un des grands attraits touristique d'Istanbul.

J'ai pourtant fait une activité bien singulière. En effet, j'ai pris connaissance que dans ce quartier se trouvaient deux vielles synagogues. Étant également sensible à la culture juive, j'ai été très interressée et curieuse de voir ces symboles de la communauté juive à Istanbul. Après quelques recherches dans ce labyrinthe, je les ai trouvés. La première reconnue comme étant la plus grande mais étant d'allure plutôt modeste. La seconde particulière était discrète aux yeux des passant mais magnifique.

À mon retour, je me suis arrêté au Klemuri, j'ai bien mangé et particulièrement apprécié la soupe au lentilles et le thé maroccain à la menthe maison. La soirée s'est terminé par un spectacle live dans le restaurant de musique rembetiko (style de musique grecque) accompagné d'un bon verre du vin turc. S'était bien plaisant et une journée bien remplie.
Soirée rembetiko/Rembetiko night

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The week as been musically nice. At first, my lesson with Richard, once more at the French lycee at Kadiköy, went well. After playing together the two versions of Krivo Sadovsko Horo that i practiced theses last days, he taught me a new Bulgarian piece in 6/8 popularized by the well-known virtuoso clarinetist  Ivo Papasov great for dancing. A “tube” or an “hit” that this musician was playing at his beginning. It is a special one, because at the first listening, the piece seems virtuoso with lot of dexterity while in fact when we play it on the saxophone it’s revealed as a simple piece to play. Richard highly encourage to do a good shot of practice with the kavala. Since then, instead of only playing here an there, i calculate the the times i practices for at least one hour per day. So, i do four segments of 15min divided in a day, this method work  very well and give a lot of motivations. At the same time, i’m learning my new piece on the saxophone until our next meeting.

Tour de Galata/Galata tower
Also, i might have a new “teacher” in addition to Richard. He gave me the contact of a excellent turkish jazz saxophonist who did a lot of work on makams since the last years. I contacted him, and he accepted to give me lessons, plus he live in Beşiktaş.

Makams are orientals scales used in turkish classical music and are extremely complex with notes that do not exist in weastern system of music.  Just to say, this is what we call ¼ tones, but this is more complex than that. There about 24 notes in turkish music as taught in caonservatoire and turkish music school. I will not venture to explain more deeply the little I know about makams by risk of lead you into errors.


Makams are orientals scales used in turkish classical music and are extremely complex with notes that do not exist in weastern system of music.  Just to say, this is what we call ¼ tones, but this is more complex than that. there about 24 notes in turkish music as taught in caonservatoire and turkish music school.

I know indefinably what is it, without being able to put words on it. This is a form of art of extreme finesse. My interest to learn the base of the makams is to improve this form of refined interpretation for perfect my improvisations in Balkan music. As it said in the first article of my blog, turkish classical music been a huge influence for Balkan music,  specialy during the Otooman empire period.

After my lesson at Kadiköy, i went back on Istiklal caddesi to the Kooperative where there is a jam each wednesday which i also participate last week. Once again, i met interesting musicians and spent my evening relax at the bar pet Husnu the cat and discussing with Şafak, sympathic owner of the place. After hesitations and insistations, i participate to the jam for the time of 3 or 4 pieces on the stage in front of a full place. During this 3 or 4 pieces, i played a few pieces of my Balkan repertoire accompagned by the other musicians. The public enjoyed and applauded. It is always nice to feel a little bit as a good musician...

Deuxième synagogue/second synagogue
The next day, after practicing saxophone and kavala, i walked on Istiklal from taksim square until the end for  go to venture around Galata tower. A neighbourhood i must say, i was a bit inconfortable to walk alone, without being able to explaining why. Galata is a historic citadel tower founded in 1348. Impressive for its age, this one of the big touristic attract in Istanbul.

I did a singular no-touristic activity. Indeed, i knew they were two synagogues in this neighbourhood. Being also sensible to jewish culture, i was interest and curious to see thoses symbols of the jewish community in Istanbul. After some researchs in the maze, i found them. The first one is well known and the most active, but modest-looking. The second was particulary discrete to the pedestrians but wonderful.

On my way back, i stopped by Klemuri restaurant. I ate well and especially liked the lentils soup and the homemade morrocan tea. The evening finished with a live performance of rembetiko music (greek music style)  at this restaurant with a good glass or turkish red wine. It was nice and a good busy day.


Wednesday, February 15, 2012

Ortaköy

Porte du palais Cirağan/Door of Cirağan palace


Ortaköy, Rue résidentielle /Residential street
Lorsque je suis revenue du Parc Yıldız, ma coloc Seda m'a conseillé d'aller plus loin encore et de découvrir le quartier d'Ortaköy. Ce que j'ai fait. Pour s'y rendre, je suis partie à pied de Beşiktaş et pris la grande route qui borde le Bosphore. Que je ne vois que par moment, en effet d'un côté ce sont de grands murs dérrière lequels il y a le grand parc et de l'autre côté c'est une suite de grands édifices centenaires, le palais Cirağan, des universités et lycées prestigieux et d'autres qui ont été convertie en hôtel 4 étoiles tous au bord de la rive. Ces bâtiments sont aussi cachés dérrière des murs de pierre, de belles clôtures ou de magnifiques grandes portes du palais.






Bâteau sur le Bosphore/Boat on Bosphorus

Lorsque les murs terminent, je suis à Ortaköy. Je suis contente de dire que je commence à comprendre comment se situer dans Istanbul. Aussitôt arrivé dans le quartier, je prends comme repère les grandes rues et de quel côté est le Bosphore. Ainsi j'ai réussie à me promener dans les charmantes petites rues d'un quartier inconnu sans me perdre. Jusqu'à présent, les quartiers où je me suis promener dans la grande ville ne sont jamais bien loin de la rive qui est un excellent point de repère.



Mon impression personnelle d'Ortaköy se rapproche de la description de mon livre Lonely Planet:
"Le charmant faubourg d'Ortaköy ("village du milieu") au bord de l'eau, regroupe un ensemble d'édifices ottomans reconvertis en boutiques, bars, et restaurants chics." J'ai en effet constaté que c'est un quartier aisé, agréable pour le touriste puisque les restaurants en questions et autre stands de restauration rapide écrivent le menu également en anglais. (ce que je ne vois pas beaucoup à Beşiktaş par exemple). Ils y en a même quelques uns qui tentent d'attirer les touristes avec des écriteaux comme "best parking", "best restaurant", "best kumpir".ect. Typiques des autres quartiers, les rues demeurent étroites avec des édifices colorés. Le Port d'Ortaköy est plus petit que celui de Beşiktaş, mais plus coquet.

Stands Ortaköy Port
La petite anecdote de cette journée serait que dans le port j'ai vu au moins 10 stands côte à côte qui vendent presque tous la même chose, le kumpir, sorte de "fast-food" turc. Je me demande comment ils font concurrence...

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Ortaköy, rue commercial/ commercial street
When i came back from Yıldız Park, my roomate Seda advised me to going more far and see Ortaköy district. What i did. For getting there, i took a walk from Beşiktaş on the big road next to the Bosphorus. That i see partially, in fact on one side there big wall hiding the Park and on the other side this is a chain of centenairs building, Cirağan palace, prestigious university and colleges and others old building converted into 4 stars hotels. Thoses buildings are hidden by big rock wall, fines fences or beautiful big doors of the palace.

When the walls finished, i'm in Ortaköy. I'm glad to say that i begin to understand how get located in Istanbul. Once arrived, i noticed the principals streets and where is the Bosphorus. So, i have successfully took a nice walk in the littles streets of an unfamiliar neigborhoood. Until now, the districts where i walked are never far from the shore. The Bosphorus then is an excellent landmark.

Embarcadère Ortaköy
My personnal impression of Ortaköy is pretty close to the description from my "Lonely Planet" book:
"The charming suburd of Ortaköy at the edge of the water, is an ensemble of Ottoman Buildings converted into shops, bars and chic restaurants". I noticed indeed that was a chic district, enjoyable for the tourist since the restaurants and others stand also write their menu in english. (which i do not see a lot in Beşiktaş by exemple). There even  some of them are trying to attract the tourist with some signs as "best parking", "best restaurant", "best kumpir".ect. As in the other neighborhood of Istanbul, the streets are tight with this time some colorful buildings. Ortaköy is smallest than the one of Beşiktaş but a bit more pretty.

Little anecdote of the day. In the port i saw 10 stands next to each other, they all selling almost the same thing. the kumpir, kind of turkish "fast-food". I'm wondering how they deal with the concurrence...
 

Monday, February 13, 2012

Yıldız park & Beşiktaş port









Pause de blog, les images racontent par elles-même ma journée au merveilleux grand parc Yıldız à 10-15 minutes de chez moi. Pour s'y rendre, je passe devant le palais de Cirağan et ses belles portes. Au retour je me suis arrêté au port de Beşiktaş regarder le coucher de soleil sur le Bosphore.
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Blog break, the pictures tell by itself my day at the wonderful  Yıldız park 10-15 min walk from my appartment. For getting there, i pass in front of Cirağan palace and its beautiful doors. On my way back, i stopped at Beşiktaş port looking at the sunset on the Bosphorus.