Sunday, February 19, 2012

Un peu plus de musique/ A bit more of music

La semaine a été musicalement agréable. En premier lieu, mon cours avec Richard, une fois de plus au joli lycée français à Kadiköy, a bien été. Après avoir joué ensemble les deux versions de Krivo Sadovsko horo que j'ai travaillé ces derniers jours, il m'a appris une nouvelle pièce bulgare en 6/8 popularisé par le célèbre clarinettiste virtuose Ivo Papasov idéale pour danser. Un tube ou un hit que ce musicien jouait surtout à ses débuts. Elle est bien spéciale puisqu'à la première écoute, la pièce est virtuose et pleine de dextérité tandis que lorsqu'on la joue sur le saxophone elle se révèle presque simple à jouer. Richard m'a grandement encouragé à jouer davantage la kavala et de donner un bon coup de pratique. Depuis, à la place de jouer seulement comme ça ici et là, je calcule aussi le temps pour que j'ai pratiqué au moins une heure par jour. Ainsi, je fais quatre segments de 15min répartie dans la journée, une méthode qui fonctionne et qui motive. Et ce, tout en apprenant ma nouvelle pièce jusqu'à notre prochaine rencontre.
Système 24 notes musique turque classique
/24 notes system classical turkish music.

D'ailleurs, dans quelques jours je devrais avoir un autre professeur en plus de Richard. Celui-ci m'a donné le contact d'un excellent saxophoniste jazz turc qui a beaucoup travaillé sur les makams durant les dernières années. Je l'ai contacté et il a accepté de me donner des leçons aussi, en plus il habite à Beşiktaş.

Les makams sont des gammes orientales utilisées dans la musique classique turque et sont d'une extrême complexité avec des notes qui n'existent pas dans le système occidentale. Pour dire simplement, c'est ce qu'on appelle des 1/4 de tons, mais c'est beaucoup plus complexe que cela. C'est un système d'environs 24 notes qui est enseigné dans les conservatoires et écoles de musique turque. Je ne me risquerai pas d'expliquer plus profondément du peu que je connais des makams, de risque de vous induire en erreurs.

Je sais vaguement ce que c'est, sans pouvoir mettre de mots dessus. C'est un art d'un infime délicatesse. Mon intérêt à apprendre ne serais-ce que les bases des makams est de développer cette forme d'interprétation raffinée afin de perfectionner mes improvisations dans la musique des balkans. Tel que dit dans le premier article de mon blog, la musique classique turque a été une grande influence pour la musique des balkans durant la période de l'empire ottoman...

Quartier de Galata/Galata neighborhood
Après ma leçon à Kadiköy, je suis retourné sur Istiklal caddesi faire un tour à la koopérative au jam qui a lieu chaque mercredi auquel j'avais également été la semaine passé. Une fois de plus, j'y ai rencontré des musiciens interressants, passé ma soirée au bar à discuter avec le sympathique propriétaire de la place. Après insistations, j'ai participé le temps de 3 ou 4 chansons au jam sur la scène devant une place pleine. Durant 3 ou 4 chansons, j'ai joué quelque pièces de mon répertoire balkans accompagné par les autres musiciens, le public a apprécié et applaudie. C'est toujours agréable de se sentir un peu comme bonne musicienne.

Le lendemain, après avoir pratiqué le saxophone et la kavala, j'ai marché sur la rue Istiklal jusqu'au bout afin d'aller m'aventurer dans le quartier de Galata. Un coin je dois dire, où je me sentais inconfortable de me promener seule, sans expliquer pourquoi. Le quartier doit son nom a sa tour citadelle historique bâtie en 1348. Impressionnante pour son âge, c'est l'un des grands attraits touristique d'Istanbul.

J'ai pourtant fait une activité bien singulière. En effet, j'ai pris connaissance que dans ce quartier se trouvaient deux vielles synagogues. Étant également sensible à la culture juive, j'ai été très interressée et curieuse de voir ces symboles de la communauté juive à Istanbul. Après quelques recherches dans ce labyrinthe, je les ai trouvés. La première reconnue comme étant la plus grande mais étant d'allure plutôt modeste. La seconde particulière était discrète aux yeux des passant mais magnifique.

À mon retour, je me suis arrêté au Klemuri, j'ai bien mangé et particulièrement apprécié la soupe au lentilles et le thé maroccain à la menthe maison. La soirée s'est terminé par un spectacle live dans le restaurant de musique rembetiko (style de musique grecque) accompagné d'un bon verre du vin turc. S'était bien plaisant et une journée bien remplie.
Soirée rembetiko/Rembetiko night

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The week as been musically nice. At first, my lesson with Richard, once more at the French lycee at Kadiköy, went well. After playing together the two versions of Krivo Sadovsko Horo that i practiced theses last days, he taught me a new Bulgarian piece in 6/8 popularized by the well-known virtuoso clarinetist  Ivo Papasov great for dancing. A “tube” or an “hit” that this musician was playing at his beginning. It is a special one, because at the first listening, the piece seems virtuoso with lot of dexterity while in fact when we play it on the saxophone it’s revealed as a simple piece to play. Richard highly encourage to do a good shot of practice with the kavala. Since then, instead of only playing here an there, i calculate the the times i practices for at least one hour per day. So, i do four segments of 15min divided in a day, this method work  very well and give a lot of motivations. At the same time, i’m learning my new piece on the saxophone until our next meeting.

Tour de Galata/Galata tower
Also, i might have a new “teacher” in addition to Richard. He gave me the contact of a excellent turkish jazz saxophonist who did a lot of work on makams since the last years. I contacted him, and he accepted to give me lessons, plus he live in Beşiktaş.

Makams are orientals scales used in turkish classical music and are extremely complex with notes that do not exist in weastern system of music.  Just to say, this is what we call ¼ tones, but this is more complex than that. There about 24 notes in turkish music as taught in caonservatoire and turkish music school. I will not venture to explain more deeply the little I know about makams by risk of lead you into errors.


Makams are orientals scales used in turkish classical music and are extremely complex with notes that do not exist in weastern system of music.  Just to say, this is what we call ¼ tones, but this is more complex than that. there about 24 notes in turkish music as taught in caonservatoire and turkish music school.

I know indefinably what is it, without being able to put words on it. This is a form of art of extreme finesse. My interest to learn the base of the makams is to improve this form of refined interpretation for perfect my improvisations in Balkan music. As it said in the first article of my blog, turkish classical music been a huge influence for Balkan music,  specialy during the Otooman empire period.

After my lesson at Kadiköy, i went back on Istiklal caddesi to the Kooperative where there is a jam each wednesday which i also participate last week. Once again, i met interesting musicians and spent my evening relax at the bar pet Husnu the cat and discussing with Şafak, sympathic owner of the place. After hesitations and insistations, i participate to the jam for the time of 3 or 4 pieces on the stage in front of a full place. During this 3 or 4 pieces, i played a few pieces of my Balkan repertoire accompagned by the other musicians. The public enjoyed and applauded. It is always nice to feel a little bit as a good musician...

Deuxième synagogue/second synagogue
The next day, after practicing saxophone and kavala, i walked on Istiklal from taksim square until the end for  go to venture around Galata tower. A neighbourhood i must say, i was a bit inconfortable to walk alone, without being able to explaining why. Galata is a historic citadel tower founded in 1348. Impressive for its age, this one of the big touristic attract in Istanbul.

I did a singular no-touristic activity. Indeed, i knew they were two synagogues in this neighbourhood. Being also sensible to jewish culture, i was interest and curious to see thoses symbols of the jewish community in Istanbul. After some researchs in the maze, i found them. The first one is well known and the most active, but modest-looking. The second was particulary discrete to the pedestrians but wonderful.

On my way back, i stopped by Klemuri restaurant. I ate well and especially liked the lentils soup and the homemade morrocan tea. The evening finished with a live performance of rembetiko music (greek music style)  at this restaurant with a good glass or turkish red wine. It was nice and a good busy day.


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